Bloublou !

L'apprentissage de l'existence

samedi 1 août 2009

Paroles esquivés.

Un monsieur avec un tshirt orange absolument moche est en train de ramasser son chien. Son chien c'est le type haineux qui est pret a se mettre à piailler pour rien. Le petit chien qui tient dans les mains et qui a des sortes de cheveux sur la tête. Bref, pépère ramasser son sac, devant l'escalator. Il prennait naturellement toute la place. Il était déjà agacé parce que son chien est encombrant. Pourquoi a-t-il un chien? il aime les animaux?
Bref, je voulais passer mais ce monsieur gênait. Tant pis, je le laisse passer, je le doublerai dans l'escalator. Mais a-t-il eu le bon sens de ne prendre qu'une seule place au lieu de deux une fois sur l'escalator? non, naturellement.

Je lui passe donc devant, me mettant de profil, et bousculant légèrement son coude. Je n'aime pas les contacts de ce genre. De pus il était vieux et dégoûtant. Il avait un bras poilu et j'avais ensuite sur mon bras à moi une sorte de sensation de saleté, je voulais me frotter le bras, le lavé de cet affront. J'ai murmuré un pardon timide, non parce que ça me genait d'engager une conversation avec lui, mais parce que la conversation était forcée par un geste malheureux et déjà regretté, non pour le manque de respect que j'avais exprimé mais par cette sensation étrange de saleté.

Je n'avais pas envisagé de toucher son bras. Je n'en voulais pas, je n'aime pas ce genre de contact, c'est moche.

"Et pardon, NON?!"

Je fuyais, prennant la main de mon ami et continant a monter les marches de l'escalator. Mais mon ami lui, à avancé un "non, pas de pardon. Pourquoi pardon? Parce que c'est impolis de ne pas dire pardon? A quel titre est-ce impoli? Parce qu'on vous a dis de dire pardon lorsque vous bousculiez quelqu'un?"
"Aller taisez vous ça vaut mieux", répond l'homme agacé.

Nous nous sommes éloignés.
Je commençais a regretter.

J'aurais du lui dire qu'avant de parler de politesse il fallait s'intéresser au bon sens. Il prend la place de deux personne. Naturellement, si je veux me frayer un chemin pour rejoindre mon ami au lieu d'être séparé de lui par un homme laid, il fallait que je le bouscule. S'il s'était décalé sur le côté lorsqu'il était monté sur l'escalator, je ne l'aurais pas touché. Je n'aurais pas eu cette sensation de laideur sur mon bras et il n'aurait pas été offusqué par un manque de pardon.
Ce pardon y était d'ailleurs mais qu'importe après tout? M'aurait-il cru? Non évidement. Héhé ne me prennez pas pour quelqu'un de stupide, vous n'avez pas dit pardon, sinon je vous aurez entendu.

Malgré ça je n'ai rien dit. J'aurais voulu le rattraper, le retrouver et lui dire que sa politesse n'était pas fondée. Ce n'était qu'un résidu d'éducation qu'il avait voulu, a l'adolescence, renier pour trouver son propre "bon sens", ses propres principes, mais qu'il continue d'appliquer par soumission. Que s'il avait un peu de bon sens et de principe il se serait rendu compte que c'était a lui de dire pardon. Il m'a salit. C'est en effet moi qui ait agit pour qu'il me salisse mais c'est lui qui s'es dressé comme obstacle, alors qu'il avait le choix de ne pas le faire.
Aucun de ses choix (rester sur place ou se décaler) ne pouvait être motivé par un interet. La chose qui pouvait motiver ses choix était le bon sens. Ses interets ne rentraient pas en jeux.
Pour moi si, je devais choisir entre être séparé de mon ami par un homme transpirant, observer son t-shirt orange, ou bien prendre le risque de me salir mais rejoindre mon ami, rejoindre le beau. Je ne voulais pas me soumettre au laid. Je suis une adolescente, je ne me soumet pas.

Pourtant je me suis soumise a la gêne de son reproche.

4 commentaires:

  1. Hum, peut être que si vous lui aviez dit "pardon" AVANT de le bousculer (ce qui me semble la moindre des choses et des POLITESSES), tout ça ne serait pas arriver?
    Sinon, je comprends cette impression de saleté, je deteste le contact des "autres".

    RépondreSupprimer
  2. Je pensais avoir la place de passer, j'ai mal calculé mon coup.
    Et puis pourquoi s'excuser lorsqu'on a encore rien fait? Je serai passée a côté de lui sans le toucher je ne me serai pas excusée, il se trouve que je l'ai touché (ne parlons pas de bousculade, j'ai juste légèrement poussé son coude avec le mien, il n'a pas perdu l'équilibre pour autant) et que je m'en suis excusée.

    RépondreSupprimer
  3. Tu as un problème avec les poils des hommes ?

    RépondreSupprimer
  4. Je n'aime pas les poils appartenant a des hommes inconnus, vieux, sales et moches.

    RépondreSupprimer

Lancez vous, sans retenue !